Top 7 des inventions révolutionnaires qui ont vu le jour à Bordeaux
Tu ne le savais peut être pas mais on a inventé plein de trucs extraordinaires ou insolites à Bordeaux... De la bicyclette au gazon en rouleau, je te parle ici de 7 inventions qui ont vu le jour à Bordeaux ou tout près.
Allez c'est parti... de la plus insolite à la plus altruiste, partons ensemble passer en revue les inventions de Bordeaux...
Nous aborderons ici les inventions suivantes qui ont toutes vu le jour à Bordeaux ou dans les parages :
Le suppositoire enrobé de chocolat
L'étiquette de bouteille de vin
Une clé pour ouvrir les boîtes de conserves
L'iglou, un abri innovant pour les sans-domicile fixes
Un suppositoire enrobé de chocolat
L’invention du suppositoire en chocolat serait à attribuer à la maison François. Cette pharmacie existe toujours à l’angle du cours Alsace-Lorraine et de la rue du Pas-Saint-Georges !
Voilà déjà près de 300 ans que les bordelais peuvent aller y acheter des onguents et médicaments !
En 1729, lorsque la famille Fosse créa cette enseigne, le cours Alsace-Lorraine n’existait pas encore tel que nous le connaissons. L'entrée se faisait par la rue du Pas-Saint-Georges. Tu peux encore voir un linteau sculpté si tu vas t'y balader. A la fois droguerie, comptoir d’apothicaire et épicerie jusqu’au XXe siècle, l’établissement aurait eu l’idée d’enrober les suppositoires de beurre de cacao fondant à la température du corps. Oui avant la démocratisation du beure de cacao, on utilisait plutôt du miel. Quant à savoir si l'invention eu bien lieu ici???? Dans tous les cas, cette histoire illustre très bien la relation particulière de Bordeaux avec le chocolat...
Cette pharmacie historique de Bordeaux garde des liens avec l'histoire locale du chocolat, mais pour connaitre tout ça, il va falloir venir suivre ma visite "Bordeaux, Inventions et Innovations au fil des siècles" !
Vous ne trouverez plus de suppositoires au beurre de cacao, ni d'hépascol François en rayon non plus : ce médicament à base de feuilles d’artichaut de Macau fût également inventé par la famille Fosse afin de soulager toutes sortes de troubles du foie!
L'étiquette de bouteille de vin, inventée à Bordeaux
Je suis sûre que tu t’es déjà demandé s’il y avait une personne à l’origine de l’étiquette de vin…Qui a eut donc cette idée géniale d’inventer cette étiquette si pratique ?
Certes, la lithographie ne fut pas inventée en France mais en Allemagne. Mais c'est grâce à Cyprien Gaulon, un imprimeur-lithographe Bordelais du XIX° siècle, que le procédé connu un large champ d’application plus large.
La technique de la lithographie venait tout juste d’être inventée en Allemagne, il y avait une quinzaine d’années, lorsque Cyprien Gaulon, né sur l’île de St Domingue vint s’installer ici, en 1818 pour ouvrir y une imprimerie et enseigner l'écriture. Il avait alors 40 ans et se passionna tout de suite pour cette technique de reproduction graphique.
Il reste célèbre pour les 4 planches tauromachiques connues sous le nom de "Taureaux de Bordeaux" dont Goya, lors de son séjour dans cette ville, lui confia l'impression en 1825; cette collaboration fut aussi l'occasion pour l'artiste espagnol de faire, outre trois autres lithographies, le portrait de l'imprimeur. On raconte que vu la situation financière désastreuse de Goya dans ses dernières années, il ne put probablement pas le payer et, en contre partie, il dessina son portrait.
Cet ancien professeur de calligraphie (Gaulon, donc) développa cet art impressionnant avec les premières étiquettes de vin (qu'on appellait "vignettes" à l'époque). L’ancienne entreprise de Cyprien Gaulon se trouvait au 60 rue Saint-Remi à Bordeaux.
Jusque là, l’identification des crus se faisait par diverses méthodes tels que le bouchage à la cire de couleurs différentes, fils colorés qui pendaient au col, moulage du verre ou même simple marque de peinture, etc…. Cyprien Gaulon va révolutionner l’authentification de l’origine commerciale des vins par un procédé d’imprimerie révélant l’origine des Crus. Toutes les étiquettes de vins, spiritueux, sirops et autres liquides mis en bouteilles dans le monde entier sont issues de cette invention !
La clef pour ouvrir les boites de sardines inventée à Bordeaux
La clé pour ouvrir les boîtes de sardines est née quant à elle place Camille-Jullian, dans l’actuel cinéma Utopia.
Au XIXe siècle, le bâtiment abrite la conserverie de Charles Teyssonneau, originaire de Gujan-Mestras qui resta maire de Tresses pendant plus d'une décennie. Son ancienne maison est un bel hôtel particulier rue St Siméon restauré récemment et remis aux normes (en 2017).
Le bâti de cette ancienne église disponible, il fut acquis en 1863 par Charles Teysonneau qui y installa une conserverie de légumes et de sardines. Cette marque perdura pendant longtemps et les plus anciens se souviendront sûrement des petits pois extra fins de Teyssonneau !
Mais en tous cas, c’est là, dans cette ancienne église Saint Syméon que Teyssonneau inventa un instrument génial qui allait partir à la conquête du monde en étant reproduit à des millions d’exemplaires! Il s’agit ni plus ni moins que de la clé ouvre boite à sardines,indispensable pendant plus d'un siècle pour ouvrir les boites de conserves à languettes que mes enfants n'ont pas connu !
Peut-être certains lecteurs aujourd'hui ne savent pas de quoi je parle... Sniff, je vieillis aussi ! Il y a encore quelues années, il fallait déplier une languette puis donner 3 ou 4 tours de clefs sans laisser traîner le bout de ses doigts trop près des bords tranchants ! Cet outil, aujourd'hui dépassé, tend à disparaître, car, de nos jours, le couvercle des boîtes est prédécoupé et muni d'un anneau qui permet de tirer pour le détacher du corps de la boîte.
Pour aller plus loin...
La conserverie de la sardine à l'huile est née en France, à Nantes et à Bordeaux autour des années 1820. Elle reste longtemps confidentielle jusqu'à l'invention de l'autoclave en 1852 et passe alors à un stade industriel.
Mais pourquoi Nantes et Bordeaux ? Pour comprendre cette implantation, il faut évoquer l’interdiction définitive de la traite des noirs et du commerce triangulaire. Le monde commercial de ces deux cités comprend vite la nécessité de réinventer ses activités : elles disposent de réseaux, de moyens financiers et de négociants dynamiques habitués aux affaires.
Il existe aussi un large arrière-pays riche en produits maraîchers, en céréales et en vignobles. Il existe aussi un marché au-delà des mers ou plus simplement sur les navires en partance. Trois grandes catégories d’industries alimentaires vont naître successivement : les raffineries de sucre, les conserveries et les biscuiteries. C’est dans ce contexte que des entrepreneurs tentent leur chance dans des domaines méconnus à l’échelle industrielle, comme la biscuiterie ou la conserverie. On retrouve ainsi Teyssonneau à Bordeaux qui sera notamment chargé chargé d'approvisionnements de la Marine.
La bouillie bordelaise
La bouillie bordelaise est un fongicide. C'est un mélange d'eau, de sulfate de cuivre et de chaux. Sa base de cuivre lui confère une couleur bleue. Elle est employée sur les cultures pour éliminer les champignons provoquant des maladies cryptogamiques. On l'utilise en la pulvérisant sur les feuilles et fruits de la vigne, c'est un traitement préventif contre le mildiou.
Le mildiou est une petite moisissure qui attaque les organes de la vigne, surtout les feuilles et les raisins. Il fut constaté pour la première fois dans le sud-ouest de la France en 1878, sans que les scientifiques trouvent rapidement un remède.
Ce n'est que par hasard qu'un scientifique, Alexis Millardet, trouva une solution...
Ce Professeur de botanique à la faculté des sciences de Bordeaux fut étonné de la belle tenue des vignes en bordure de la route lors d'une sortie dans le Médoc en 1882. Il s'agissait des vignes du château Ducru-Beaucaillou à Saint-Julien-Beychevelle, propriété de Nathaniel Johnston. En discutant avec le régisseur du domaine, Ernest David, il apprit qu'ici, on avait pris l'habitude de répandre un mélange de sulfate de cuivre et de chaux sur les ceps de vigne en bordure des routes pour dissuader les maraudeurs qui volaient les raisins.
Alexis Millardet essaya chez lui des solutions contre le mildiou, sur quelques pieds de vigne, pour en observer le développement. Avec son ami Ulysse Gayon, professeur de chimie à la faculté des sciences de Bordeaux, ils menèrent de nombreuses expériences en laboratoire et sur le terrain. Ils eurent l'autorisation de travailler sur les vignes du château Ducru-Beaucaillou à Saint-Julien et du château Dauzac à Labarde, appartenant tous deux au négociant Nathaniel Johnston.
La vigne leur doit donc la fameuse « bouillie bordelaise », application cuivrée qui permis de combattre le mildiou!
Nota bene : quant à la victoire sur le phylloxéra ce terrible insecte ravageur du vignoble au 19° siècle, on la doit entre autre à Alexis Millardet qui greffe les cépages français sur les plants américains, résistants au maudit insecte.
Pour aller plus loin...
Même si le cuivre est le principal fongicide autorisé dans l’agriculture biologique, il n’a pas que des effets bénéfiques sur les sols notamment.
Les jardiniers amateurs l’emploient de longue date sous la forme d’un mélange en poudre à diluer, appelé « bouillie bordelaise ». Le cuivre est très efficace pour traiter le mildiou de la vigne et de la pomme de terre ou le pourrissement des pommes. Mais le revers de la médaille, c’est que le recours systématique à cette substance provoque une pollution des sols. Le cuivre en quantité excessive détruit à la fois les champignons souterrains, les germes et les vers de terre qui constituent la vie des sols. En éliminant les acteurs de ce processus naturel, le cuivre contribue donc à appauvrir les sols. De plus, lorsque les particules de cuivre ruissellent vers les cours d’eau, elles sont toxiques pour les poissons et les autres organismes aquatiques.
Aujourd'hui on rend hommage à Alexis Millardet à Bordeaux avec un buste dans le Jardin Public et une rue qui porte son nom dans le quartier Tourny.
La bicyclette moderne inventée à Bordeaux par Georges Juzan
Georges Juzan était alors constructeur et réparateur de cycles. Il est installé au 124 de la rue Fondaudège à Bordeaux. C’était un véritable amateur qui fait des courses pour se faire plaisir mais aussi, pour faire la promotion de ses machines et de ses inventions.
On connaît l’invention de la draisienne par l'allemand Von Drais de Sauerbrun en 1818 : un vélo en bois à deux roues. Plus tard, on ajouta des pédales directement sur la roue avant (Frères Michaux en mars 1831). Dans les années 1870, un Anglais allégea la machine en utilisant pour les roues des rayons plus proches, métalliques et en tension : c’est le célèbre « Grand Bi » avec ses deux roues inégales.
Il fallut un concours de circonstances et qu'un anglais aille se fracasser sur la place des Quinconces pour qu’un ingénieux mécanicien bordelais, Georges Juzan, invente la bicyclette moderne ! Cet accident aurait donné l’idée à Juzan de construire un engin à deux roues de diamètre égal, d’une chaîne à rouleaux et d’un pédalier à billes réglable. Selon la légende, c'est dans l’atelier de machines à coudre et cycles de son oncle, aménagé dans la chapelle de l’ancien hôpital rue de Bel-Orme que la première bicyclette vit le jour.
Juzan baptisa son nouvel engin « bicyclette » .
Par manque de moyens, le mécanicien bordelais ne put breveter la bicyclette moderne et disparut dans l'indifférence totale. Même s'il reste à prouver que Juzan serait bien l'inventeur de la bicylette moderne, il reste un personnage qui a beaucoup donné à la bicyclette et à son développement et cet engagement mérite d’être salué à sa juste valeur.
Il disparaitra à l’âge de 63 ans dans un quasi-dénuement sans avoir faire breveter son invention déjà repérée par les grandes marques de cycle : Rudge, Humbert, Gauthier à Saint-Étienne… Dommage !
Une rue de Bordeaux rend hommage à la mémoire de Juzan; elle setrouve juste au-delà de la ceinture des boulevards, derrière l'hopital Pellegrin.
Le gazon en rouleau
As-tu déjà entendu parler de Michel Chamoulaud? Cet homme (décédé en 2018) a déposé un certain nombres de brevets qui lui ont permis d'en vivre pendant près de 40 ans. Parmi ses nombreuses créations, Michel Chamoulaud (mérignacais d'origine) est notamment le créateur du tapis de gazon en rouleau, breveté en 1976 sous la marque déposée «Tapis minute ». Le succès dépasse les frontières de la France : le produit sera distribué aux Etats-Unis, en Suède, au Japon...
Dans les années 80, cet arboriculteur passionné d'inventions a développé le gazon en rouleau, une invention qui sera vendue dans le monde entier notamment pour le golf et le football.
Une invention qui trouve sa source… dans la forêt des Landes ! En 1974, c’est en se demandant comment traiter les résidus d’écorce de pin (matière plutôt abondante dans la région!) qu'il a eu l’idée de les utiliser pour faire pousser du gazon. Ce substrat de culture à base d’écorces de pins permet d’accélérer la pousse, de rendre l’herbe plus légère, de la rouler et de la transporter facilement. Posé sur bandes plastiques, le gazon s’enroule et se déroule comme une moquette!
Clubs de football, de rugby, parcours de golf, tous font appel aujourd'hui à cette invention pour leur gazon.
Mais le brevet est depuis tombé dans le domaine public. Michel Chamoulaud a continué son activité inventive, et élargi son concept, en créant des tapis de fleur, et un système de jardin vertical qu'il a pu commercialiser auprès des espaces verts des communes pour l'ornementation des espaces verts. En 2001, il a déposé un brevet concernant la végétalisation des murs et des toitures; ce qui lui a demandé de résoudre plusieurs problèmes, notamment la régulation de l’apport d’eau pour humidifier le système racinaire des plantes.
« Chaque personne est douée pour quelque chose.
Moi c’était pour apporter des solutions
techniques répondant à des besoins. »
(Michel Chamoulaud)
Un ingénieur bordelais conçoit l’Iglou, un abri d’urgence pour les SDF
Conçu par Geoffroy de Reynal, l’Iglou doit permettre aux mal-logés d’être mieux protégés du froid qu’une simple tente. Ce jeune ingénieur bordelais de 26 ans est spécialisé dans les énergies renouvelables.
En 2017, il a inventé l'Iglou, une sorte de cabine arrondie étanche en mousse de polyéthylène.
Destiné aux SDF et aux mal-logés, ce tunnel blanc de deux mètres de long, 1,20 mètre de large et 1,20 mètre de hauteur offre une protection contre le froid grâce à la chaleur humaine à l'intérieur.
Une fois l'extrémité du tunnel fermée, il assure une température jusqu’à 15° degrés plus élevée qu’à l’extérieur! Un système d’aération est intégré, ainsi qu’une petite lampe, alimentée par énergie solaire. Facile à monter, cet abri résiste au feu. En plus d’isoler du froid, il apporte aussi aux personnes qui dorment à la rue plus d’intimité phonique et lumineuse qu’une simple toile de tente.
C’est à Bordeaux avec le soutien de l’antenne locale de Médecins du monde qu’il mène la première expérimentation. Il a fabriqué les premiers sur la terrasse de son appartement quartier de la Victoire à Bordeaux. Il a reçu le soutien de l’entreprise PSD à Saint-Jean d’Illac, transformateur de mousse, est accompagné par Médecins du monde à Bordeaux et Action froid à Paris pour toucher les SDF susceptibles d’être intéressés.
Pour apporter votre soutien à cette belle entreprise : rdv sur www.Iglou.fr
Juste pour l'anecdote.... Une dernière invention qui aurait pu être inventée à Bordeaux mais en fait non...
Elle fait bien parler d'elle : la pilule miracle qui soigne les hommes impuissants! Le Viagra est une invention américaine.... Mais le scientifique qui l´a mise au point est un Français, originaire de Bordeaux et exilé aux Etats-Unis ! Notre pays laisse décidément trop partir ses cerveaux! Pierre-André Wicker, diplôme de la faculté de médecine de Bordeaux, a joué un rôle prépondérant dans la mise au point du célèbre médicament contre l´impuissance.
Wicker est un fou de recherche. Après une brève carrière de chef de clinique dans le sud-ouest de la France, il quitte définitivement la France en 1984 avec sa femme –fille d’un vigneron de la région bordelaise– et ses deux enfants âgés de 8 et 6 ans. Il y rejoint son ancien maître de stage à la Cleveland Clinic dans l’Ohio.
« J´étais chef de clinique à l´hôpital de Haut-l´Evêque à Bordeaux, mais on me proposait un poste plus intéressant en Amérique »
a t-il dit lors d'une interview.
Son attrait pour la recherche médicamenteuse le pousse à rejoindre Pfizer. La famille déménage dans le Connecticut en 1989, entre Boston et New York. Cinq ans plus tard, il se retrouve à travailler sur ce qui deviendra plus tard le Viagra. C'est l'unique scientifique français ayant participé à l’élaboration du Viagra, petite pilule bleue qui a sauvé des millions d’hommes de leurs troubles érectiles depuis 1998.
Le Viagra, c'est 4 ans de sa vie, de 1994 à 1998. Le Français tient alors l’un des rôles principaux à la tête de l’équipe en charge du développement clinique en Amérique du Nord. Cette recherche sera probablement la plus mémorable de sa carrière parce que jamais Pfizer, ni aucune industrie pharmaceutique n’avait décidé de miser autant de temps et de personnel sur le sujet mais aussi parce que jamais personne n'aurait pu penser que cela aiderait des dizaines de millions de personnes dans leur souffrance la plus intime.
Et voilà... C'était mon tour d'horizon des Inventions qui ont vu le jour à Bordeaux. Merci d'avoir lu cet article jusqu'au bout !
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Merci pour ce gentil retour ! Oui c'est plus ludique de découvrir l'histoire à travers des petites anecdotes pour mieux comprendre la grande histoire. N'hésitez pas à regarder mes capsules vidéos sur la chaine Youtube Bordeaux Cognac Tour Guide pour plein d'autres anecdotes !Terms & Conditions
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